Six mois que l'on ne l'avait pas entendu. Depuis ce jour de décembre où, en plein mouvement de contestation, il annonça sur Twitter quitter ses fonctions de haut-commissaire aux retraites, mandaté par Emmanuel Macron pour mener à bien la réforme. Jean-Paul Delevoye, politiquement emporté par des omissions auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique au moment de prendre ses fonctions gouvernementales et de potentiels risques de conflits d'intérêts, revient pour la première fois dans l'espace médiatique dans un entretien accordé ce lundi à La Voix du Nord .
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« J'ai eu un moment compliqué, annonce-t-il pour justifier son silence. La chance a voulu que cela arrive en décembre : le syndrome Bérégovoy a été atténué par l'anniversaire de ma fille, les fêtes familiales, la découverte que j'allais avoir 73 piges et qu'il était temps que je m'arrête. J'ai pris le recul nécessaire. » L'ancien Monsieur Retraites fait ici référence à l'ancien Premier ministre de François Mitterrand qui, en 1993, a mis fin à ses jours après avoir été mis en cause dans une affaire de corruption.
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